Le wombat

😂
Photo portrait-Le wombat
Surnom : Crotte de Brique
Tribu : Les Teddy Bears spéléologues
Menu ourson : Raviolis aux cèpes et jardinière rhizomique
Fief : Metro des Wallabies
Video game : Tetris et Minecraft
🏋 Extra Pouvoir : Maçonnerie biodégradable

La pièce montée

Furetant dans les galeries souterraines, d’un centre commercial aux boyaux qu’il a lui même creusé, le wombat conçoit les terriers les plus désopilants, forgeant ainsi un monde sous un monde dans un voyage au centre de la terre n’ayant rien à envier aux explorateurs du steampunk de Jules Verne. Admirablement analysé par Lamarck, « la fonction pourvoyant à l’organe », la poche extra utérine du marsupial s’ouvre par le bas, protégeant le bébé en gestation de la maman, des coups de pattes susceptibles d’envoyer la terre, quand il creuse, dans la besace et d’y ensevelir le pitchoun.

Avec ses faux airs de Winnie, et sa tendresse de conte pour enfants à la Roald Dahl, Teddy Bear, espèce endémique d’Australie, travaille son insularité insolite grâce à une méthode bien huilée, si je puis dire, capable, lorsqu’il est assiégé par un Dingo pour citer un prédateur, d’y résister des jours durant, eu égard à un embonpoint qui n’est pas sans rappeler l’hibernation de l’ours débonnaire dont les apports caloriques lui permettent un jeûne de plusieurs mois. Gaïa, Mère Nature sanctifiée n’a rien créé en vain, puisqu’elle a doté notre nounours d’un intestin à la singularité déroutante, déjectant des crottes carrées, indispensables pour le maçon autodidacte de notre ami peluché. Tour de force inopiné et cocasse, le wombat, forge, sans se soucier du qu’en dira-t-on ou des règles de bienséance, une forteresse médiévale de cacas imprenable, devant son salut à ses propres doubitchous, qui encerclent son terrier scato.

Ainsi va la Dolce Vita de notre comparse dont la pièce montée, figurerait difficilement à la commande d’un traiteur de mariage somme toute ordinaire, quoique, certains mécènes contents pour rien, spéculent sur l’ostentation toujours possible de « ready-merde ».

Lexique Jobar

Endémique :

Présence d’un « z’animaux barjo » dans une région déterminée, sorte d’autarcie animale, comme le raciste, vautré dans son canapé beauf, fantasmant us et coutumes barbares qu’il n’a jamais rencontré ou a contrario souffrant du syndrome post-traumatique, en raison de son obligation passée à liquider l’ennemi indigène.

Insularité :

Caractère spécifique et propre à l’île, lequel nourrit délires de grandeurs et nombrilisme assumé. On peut convenir que les monades insulaires, notamment des nouvelles générations et plus généralement, à partir des enfants boomers, tout-puissants et sans repère, dérivant dans l’univers insensé tels des fœtus astraux, ont été privés de famille ; elle-même responsable du développement intrinsèque de l’identité plus ou moins défaillante.

Marsupial :

Caractéristique d’une cohorte d’animaux développant leurs juvéniles depuis l’état larvaire dans un petit sac ventral appelé « marsupion », évoquant un utérus externe et ostensible, ou maman wombat flanquée d’un tablier de cuisine, avec poche ventrale y loge ses provisions-nourrissons. Attention, le marsupilami n’est pas un marsupial et ne possède pas d’utérus à géométrie variable!

Gaïa :

Déesse primordiale, déesse-mère de la Terre chez les Grecs anciens, qu’idolâtrent les écolos barjos. Notons le rapprochement syncrétique toujours possible entre les hellénistes et la Genèse des religions abrahamiques lorsque Dieu créa Adam avec la glaise, le point de départ d’un atelier poterie providentiel par lequel le créateur, coquin, fana du film Ghost, imagina alors ce bipède sans plume, créature lubrique, aux caprices erratiques.

Ready-merde :

néologisme formé à partir du concept « ready-made », car s’emparer d’un objet manufacturé pour l’exposer et le priver de sa fonction utilitaire, ne permet pas de l’inscrire dans le champ de l’utile civilisationnel. Comme l’a écrit Théophile Gautier, « tout ce qui est utile est laid », alors quand l’objet du scandale s’avère être du doubitchou, on s’expose à de la merde stricto sensu comme l’a si bien montré Manzoni avec son délectable « Merde d’artiste », moment de grâce intense où il déféqua dans des conserves.

🎥 Vidéos Barjos

Wagon-couchette

George le doudou

La crypte de Gaïa

Maçonnerie pour les geeks