Tétras des armoises

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Photo portrait-Tétras des armoises
Surnom : Testigueule
Tribu : Les gallinacés glougloutants
Breuvage : Potion magique au génépi, Opéra Lenôtre
Fief : Les Poulaillers de Yellowstone
Film culte : Chicken Run
🏋 Extra Pouvoir : Elixir Donjuanesque

Couille d'Opérette

Dans l’univers fantoche des gallinacés glougloutants, le tétras des armoises a la couille visible, si j’ose dire. L’ostentation, arrogante et malséante, il faut bien dire, n’aurait pas sa place dans un boudoir néoféministe en regard des sacs vocaux si réactionnaires, dont la charge évocatrice, flirte avec un détournement lubriquement potache.

C’est ainsi que notre Couille d’Opérette, procède au cours de la parade nuptiale, le Casanova de service, qui n’est pas sans évoquer, dans le tempo de ses envolées lyriques, la voix de crécelle Florence Foster Jenkins qui inspira si admirablement, le regretté Hergé lorsqu’il esquissa le personnage de la Castafiore folle du capitaine Hadock. Le tétras caquette dans cette arène gladiatrice, déjouant les pièges grâce à la commedia dell’arte spécieuse, poussé à l’hypertrophie de sacs vocaux commémorant le décapsulage d’une bière en pression, cher internaute alcoolodépendant.

Car, sa voix Opéra Rock si éraillée, tient sans doute à sa consommation inopinée d’armoises par lesquelles il se concocte, l’animal déluré, cocktails d’absinthe et génépi dans des apéros rock’n roll, qui auraient sans doute constitué un biopic parodique idéal pour camper Freddie Mercury ou Pavarotti, fenêtres explosant à la pression des infrasons, et, militaires au moral rasséréné découvrant avec régal à radio barjo, l’illustre ténor tartuffe.

Lexique Jobar

Fantoche :

Marionnette articulée par des fils, dont la volonté est dictée par un démiurge, à l’instar du célébrissime et iconique « Master of Puppets » titre emblématique du très populaire groupe de Heavy, Metallica. Le sens figuré traduit une personne guimauve, céphalopode, « qui pense comme ses pieds » manipulée par un tiers machiavélique, mais c’est sans compter la petite fée, décidant d’affranchir Pinocchio de ses chaînes fantoches pour enrayer le sentiment de solitude et de tristesse de Geppetto.

Boudoir :

Salon précieux destiné à la causerie exclusivement féminine, lieu de prédilection pour entretenir secrets et énigmes pour une intimité féminine relevant de secrets d’alcôve, les intéressées jouissant d’une catharsis salvatrice à l’abri du tumulte phallocrate alpha comparant leur pénis. Dans un tout autre registre, aussi appelé biscuit champagne, le boudoir figure un biscuit sec et croquant saupoudré de sucre cristallisé, dont l’intérêt pour la charlotte à la framboise, apporte l’argenterie fine, se montrant suffisamment précieux pour mettre à l’écart, bouseux, béotiens et divers hobereaux désargentés.

Réactionnaire :

Personnage névropathe que le spleen indécrottable rend acariâtre et vieux con, la faute selon lui à sa contemporanéité concordante avec un présent décadent. « C’était mieux avant » se plaît-il à dire, croyant mordicus au mythe de l’autochtone, cet aïeul suranné qui sort de terre et dont la glaise providentielle est sienne, abhorrant jusqu’à l’AVC la formule « je suis citoyen du monde » qui admet pour lui, non sans une certaine dose de cynisme, la mort des civilisations. En vertu du syndrome de l’age d’or qui le plonge dans des souffrances asthéniques sans commune mesure, il est une relique de musée anthropomorphe.

Lubrique :

Se dit d’un énergumène porté sur la chose sexuelle en tous lieux et toutes circonstances. Son appétence pour les échanges de fluides, et les divers formes de lubricités, quoiqu’il abhorre tout lubrifiant artificiel, le rend baveux, car il aime se gargariser de sa propre salive. Il n’avale jamais sa propre bave d’ailleurs et sa volubilité, ses incessantes logorrhées, lui permettent d’organiser malgré lui des soirées mousses, en raison de la rage baveuse qui fait le pourtour de ses lèvres finissant en chemsex, lui qui est copain avec les escargots crachant continuellement pour avancer.

Don Juan :

Rejetant les règles morales et religieuse, Don Juan vit pour les plaisirs égoïstement assouvis, niant autrui et son intégrité, et s’impose au 17ème siècle comme le personnage libertin scandaleusement délicieux. Alors qu’il vient d’abandonner Elvire sa dernière épouse, il est poursuivit par ses frères cherchant à venger leur sœur qu’il a déshonoré. Le valet Sganarelle ne manquera pas de le blâmer sous le quolibet « Pourceau d’Epicure », lui qui chosifie ses conquêtes dont il n’a qu’une envie, une fois séduites et dupées, c’est de filer loin le plus vite possible. La débauche de Don Juan est justifié par l’intéressé, en ce qu’il déclame sa spécieuse palabre sur le thème, « l’amour est une prison » alors même qu’il est le jouet servile de ses propres désirs, erratiques, sporadiques et insatiables.

Commedia dell’arte :

Théâtre populaire italien datant du 16ème siècle, dont les protagonistes masqués improvisent des comédies basées sur la naïveté, la ruse et l’ingéniosité, où troubadours et ménestrels viennent agrémenter le spectacle de rue. Cet art naquit des fêtes du rire qui ne sont pas sans rappeler les fouines de Roger Rabbit si promptes à dézinguer d’opprobre et de quolibets à répétition. Le rive festif et folâtre y est omniprésent et l’on découvre non sans une certaine tendresse, le zanni bouffon, candide à souhait que l’on retrouvera dans les comédies badines de Molière et Marivaux.

Tartuffe :

Bourgeois fortuné et charitable, Orgon se lie d’amitié avec Tartuffe, homme d’Eglise dévotement présenté, dispensant catéchisme et bonne conscience à la famille de son hôte dont il ne manquera pas de séduire la femme, et, tentera par la même occasion de s’en approprier la fortune. « Couvrez-moi ce sein que je ne saurais voir » assène l’imposteur à Dorine dont les pensées lubriques visent Madame Pernelle.

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